voix-anonyme

Montréal-Paris

Jeudi 22 avril 2010 à 0:14

Pardonner alors. Puisqu'il le faut. Fermer les yeux, réapprendre à leur sourire, et accepter de laisser la rancoeur au passé. Pardonner, puisqu'on ne peut pas vivre dans la rancoeur. Pardonner, puisque la colère rend l'existence fatigante. Pardonner, juste accepter. Ils ne sauront jamais, non, ils ne sauront jamais ce que ça signifie pour toi, de leur pardonner. C'est une douleur, c'est un affront en même temps que c'est une nécessité. La fidélité de la mémoire n'empêche pas le pardon, tu verras, quand tu seras grande, tu  sauras, et tu pardonneras. Pardonner, oui, oublier ces moments de déchirure, accepter de refaire un bout du puzzle avec eux, puisque tu ne peux pas te permettre de vivre éternellement dans la rancoeur, dans la colère, dans l'entretien de la vengeance, dans la haine et le mépris profond. Tu ne peux pas, tu ne veux pas. Tu voudrais accorder ton pardon, être généreuse, leur dire " it's ok guys". Juste pardonner, pour refermer ta plaie. Pardonner, le répéter, le marteler, encore, et encore, et encore. Oui, encore une fois. Comme un slogan, un leitmotiv, un proverbe. Comme ce qui rendra ta vie plus sereine et moins manichéenne.

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